L’image est l’âme visible d’un roman.
C’est ce que voit en tout premier le futur lecteur : d’où son importance majeure.
Promenez-vous entre les rayons dans une librairie ou une bibliothèque. Votre regard est accroché ou non par un visuel. Cela se fait en un centième de secondes. Votre cerveau a déjà compris ou n’a pas compris (non parce qu’il n’est pas capable mais parce que l’image est mal conçue) le thème principal du roman.
L’image est la première proposition de valeur du roman.
Elle attire tel un aimant un futur lecteur ou au contraire fait passer le chemin du promeneur dans la librairie.
Elle doit dire et ne pas dire, c’est-à-dire suggérer. Elle doit toute à la fois affirmer des thèmes, des idées et permettre au lecteur d’exprimer au cours de sa lecture son propre avis.
Il n’y a alors pas un type d’images mais des types d’images. Cependant, elle est le prolongement du texte, de l’histoire et des événements du roman. Selon moi, deux temps (au moins) s’étirent dans une sorte de combat intellectuel, de réflexions entre l’écriture et la conception de la maquette puis de la couverture du livre. Au final, une fusion prenant la forme matérielle de l’ouvrage papier concrétise la symbiose entre l’écriture et le visuel.
En quelques mots, je vous donne des pistes de réflexions sur la couverture de L’éveil de l’IA, aux frontières du virtuel. J’emploie le mot de pistes car ce sont les miennes, celle de l’auteur.
Comme un roman et également la couverture sont là pour interroger, ma humble vérité sur cette couverture ne sera peut-être pas la vôtre à la fin de la lecture de ce roman. Et alors ? Ce serait tant mieux car je n’écris pas pour donner UNE vérité mais pour susciter l’introspection du lecteur sur un ou plusieurs thèmes. Aussi, tant mieux et je dirais même il est nécessaire que nous n’ayons pas le même regard tant sur la couverture d’un livre que sur son histoire, l’écriture de l’écrivain.
Voici quelques thèmes et idées que j’ai voulus mettre en avant sur la couverture de L’éveil de l’IA, aux frontières du virtuel :
- Thème de l’intelligence artificielle : Comme l’indique le titre “L’éveil de l’IA”, le roman semble traiter de l’intelligence artificielle et de son impact sur l’humanité. Le visage recouvert de circuits électroniques suggère une fusion ou une interface entre l’humain et la machine.
- Profondeur et introspection : L’expression sérieuse et contemplative du sujet, combinée à l’éclat lumineux de ses yeux, suggère une certaine profondeur et introspection, peut-être liée à la prise de conscience ou à l’éveil de l’IA.
- Frontières entre réel et virtuel : Le sous-titre “Aux frontières du virtuel” indique une exploration des limites entre la réalité et le monde numérique ou virtuel. Cela peut soulever des questions sur l’identité, la réalité et ce que signifie être humain à l’ère de l’IA.
- Design futuriste : L’esthétique générale de l’image est résolument moderne et futuriste, avec une palette de couleurs froides, des éléments technologiques intégrés et un éclairage néon.
- Questionnement éthique et philosophique : L’image pourrait également inciter à réfléchir aux dilemmes éthiques et philosophiques associés à l’IA, tels que la nature de la conscience, les droits des machines intelligentes et les implications pour l’avenir de l’humanité.
L’image essaie de plonger le lecteur dans un monde où la technologie et l’humanité sont intimement liées : ce dernier doit se poser, s’il le perçoit ainsi, des questions profondes sur notre avenir et notre relation avec l’IA.
Pour finir cet article, je tiens à remercier Delphine, la graphiste de cette couverture pour avoir compris et su refléter l’atmosphère du roman. Si vous cherchez une graphiste, contactez-moi et je vous mettrai en relation avec elle.
Lisez auparavant mon roman pour vous faire une idée de son travail 🙂